10 bonnes raisons d'intégrer un incubateur

 

Ce qu'il faut retenir

-    Gagner en crédibilité et visibilité.

-    Bénéficier d'un hébergement, d'une logistique et de compétences.

-   Ne pas être seuL et possibilité d'être accompagné et coaché.

-   Tester commercialement son produit adossé à la structure juridique de l'incubateur.

-   Développer des partenariats et lever des fonds.

-   Etre aidé dans les démarches de création d'entreprise.

 

A leur démarrage, les startups, porteuses de belles promesses, sont pourtant terriblement fragiles. Telles de jeunes pousses, les premières années sont les plus périlleuses. Nous allons le découvrir, l'incubation constitue la chance de survivre et de grandir.

 

Incubateurs : définition

Les incubateurs sont des structures qui offrent à des startuppers un environnement propice au démarrage de leur projet qui doit être innovant et technologique.

Il est dénombré environ 400 incubateurs en France.

 

Incubateurs : typologie

 Les incubateurs se répartissent en plusieurs catégories :

  • Les incubateurs publics (dits Allègre) : ils permettent de transférer des technologies provenant de laboratoires de recherche publics à des entrepreneurs dans le but de développer des produits ou services innovants. Ils sont au nombre de 28.
  • Les incubateurs locaux : ils sont créés à l’initiative de collectivités locales ou territoriales, de CCI… pour favoriser le développement de leur territoire.
  • Les incubateurs européens (CEEI) : les Centres Européens d’Entreprises et d’Innovation, labellisés par l’Union Européenne, au nombre de 37 en France, ont pour but d’accompagner des projets innovants d’entreprises en création ou en développement par l’innovation.
  • Les incubateurs privés liés aux grandes écoles et universités : ils sont réservés aux élèves ou anciens élèves. Il est nécessaire qu’au moins un porteur du projet appartienne à cette entité. Plus de 100 incubateurs concernent les grandes écoles et les universités, soit plus du quart du total.
  • Les incubateurs liés aux grands groupes industriels : d’un côté, le grand groupe peut bénéficier d’avancées technologiques provenant des entreprises incubées et de l’autre, celles-ci bénéficient de la solidité d’un partenariat après la période d’incubation. L’inconvénient repose dans leur dépendance mutuelle.
  • Les incubateurs féminins : ils se sont créés à partir d’initiatives publiques ou privées suite au constat que sur 30% de femmes qui créent des entreprises, 10% seulement sont passées par un incubateur.
  • Les incubateurs liés à des investisseurs : ils injectent des fonds dans des startups et les accompagnent par leurs conseils sans pour autant offrir une entité physique pour l’accompagnement.

Il existe des incubateurs généralistes et des incubateurs spécialisés par secteur : nouvelles technologies, Fin Tech, FoodTech, environnement, santé, mode, sport…

 

Incubateurs : ce qu’ils ne sont pas

Une couveuse : qui est un hébergement juridique et non physique permettant aux jeunes pousses de bénéficier de son n° de SIREN pour  passer commande ou facturer sans avoir d’immatriculation légale en propre.

Un accélérateur : qui aide à la croissance d’une startup après son stade d’incubation et s’en distingue par leur mentorat fort et la présence d’entrepreneurs ou de business angels.

Un startup studio : qui s’associe avec des entrepreneurs, en tant que cofondateur et leur apporte à ce titre du savoir-faire, du réseau et du financement.

Un espace de coworking : qui apporte un espace de travail et divers équipements (imprimante, réseau wifi, vidéoprojecteur, salles de réunion…) à différents types de coworkers : startuppers, consultants, travailleurs indépendants. Le coût est réduit car le service est partagé. Il arrive que des espaces de coworking développent des prestations les rapprochant d’un incubateur.

Un Fab Lab (Fabrication Labatory ou laboratoire de fabrication) : qui est un lieu ouvert au public désireux d’utiliser toutes sortes d’outils, dont des machines-outils reliés à un ordinateur pour concevoir et réaliser des produits. Il s’adresse à tous et peut offrir à des entrepreneurs un passage plus rapide de la phase de concept à celle de prototypage.

Une pépinière d’entreprises est un lieu qui accueille des entreprises de moins de 3 ans et leur offre un accompagnement et un réseau. A la différence des incubateurs, ils ne sont pas spécialisés par secteur, ni reliés à de grandes entreprises, grandes écoles ou universités comme le sont la plupart des incubateurs.

 

 

10 bonnes raisons d’intégrer un incubateur

9 startups sur 10 ne poursuivent pas leur activité au-delà de 5 ans. 

Les raisons d’intégrer un incubateur sont multiples :

1 Passer le tamis de la sélection de l’incubateur : premier test pour se confronter à la réalité de l’attractivité de son projet et gagner en crédibilité. Les incubateurs sont assaillis de demandes qu’ils sont loin de pouvoir satisfaire.

2 Bénéficier d’une structure d’hébergement et de logistique à prix réduit.

3 S’immerger dans une ambiance d’entrepreneurs pour mieux traverser ses vagues émotionnelles liées au lancement de sa startup grâce au soutien de ses pairs et de la structure d’accompagnement.

4 Bénéficier de compétences complémentaires aux siennes grâce au soutien d’experts et d’échanges avec d’autres entrepreneurs hébergés en même temps ou précédemment.

5 Être challengé sur son projet par l’accompagnement d’un mentor ou d’un coach.

6 La possibilité de tester commercialement son marché en s'adossant à la  structure juridique de l’incubateur.

7 Crédibiliser son projet par l’image de marque de l’incubateur. Certaines sont particulièrement prestigieuses : Station F de Xavier Niel (le plus grand incubateur du monde avec ses 34 000 m2 en plein Paris), Numa, le pionnier de la capitale, le BIC de Montpellier (l’un des meilleurs incubateurs mondiaux), La Ruche spécialisée dans l’entreprenariat social, The Family avec son style original et beaucoup d’autres dans toutes villes de France.

8 Gagner en visibilité en bénéficiant de la communication de l’incubateur.

9 Disposer d’un réseau pour sa levée de fonds grâce au carnet d’adresses de l’incubateur et bénéficier parfois d’un fonds d’amorçage octroyé directement par l'incubateur.

10 Être aidé dans toutes ses démarches de création d’entreprise jusqu’au dépôt de brevet ou de marque à l’INPI.

 

Limites de l’incubateur

- Le nombre de places étant réduit, de bons projets peuvent ne pas être sélectionnés.

- Le coût d’accès généralement faible peut parfois rester encore trop élevé pour des porteurs de projets aux ressources limitées

- La durée d’incubation, en moyenne de 6 à 12 mois, peut être trop courte pour des projets avec du hardware, du R§D ou un business complexe à monter. Notons que beaucoup d’incubateurs s’engagent à soutenir les startups plus longtemps, jusqu’à 3 ans.

 

En conclusion, intégrer un incubateur est une vraie chance. Savoir la saisir constitue un succès qui peut, tel l'effet domino, en entrainer beaucoup d'autres.

Alors, prêt à entrer en jeu ?

 

Marie Bourgès-Maunoury

 

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