Plateforme de communication avec les actionnaires
| Corporatum, plateforme qui connecte les sociétés cotées directement à leurs actionnaires, recherche des associés ayant des compétences dans la gouvernance et les relations actionnariales.Annonce n° 20333 - Etats-Unis - le 25-08-2020 | ||
| Compétences recherchées :Au vu de la particularité du sujet et l'interdisciplinarité auquel il fait appel, toutes les compétences qui touchent de près ou de loin à la gouvernance et aux relations actionnariales sont les bienvenues. Un intérêt pour le B2B, le SaaS et une approche innovante (thinking out the box) sont des atouts clés. | Recherche :
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| Rémunération envisagée :Rémunération en parts sociales à définir. | |||
| Nombre de personne(s) dans le projet : 2 |
Hamza
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| Profil de l’équipe et apports : |
| Description détaillée du projet : La plateforme connecte les sociétés cotées en bourse directement aux investisseurs. À l'heure, cette relation est intermédiée par très peu d'acteurs dont le rôle est : - soit d'analyser l'information provenant des documents publics des sociétés et d'émettre des recommandations de vote à l'Assemblée Générale, pour le compte des investisseurs (Proxy Advisors), - soit d'utiliser leur carnet d'adresse pour contacter les investisseurs (actionnaires) pour le compte des sociétés, car celles-ci ne disposent pas de solution pour connaitre et échanger avec leur actionnariat qui peut se compter en millier d'actionnaires (Proxy Solicitors). Comme la majorité des activités d'intermédiation de nos jours, les activités décrites sont à très faible valeur ajoutée. Et comme toute activité à faible valeur ajoutée, les acteurs qui se partagent ce marché n'ont pas d'intérêt dans une solution qui apporte davantage de valeur (en l'occurrence : un lien direct et désintermédié). En effet, leur business repose essentiellement sur cette intermédiation et la complexité du système (qu'ils n'ont pas intérêt à rendre plus simple encore une fois). Les problématiques posées pour les sociétés : - Les Proxy Advisors analysent l'information et recommandent aux investisseurs de voter oui/non. Ce qui leur donne un pouvoir incommensurable et rend les sociétés dépendantes de ce qu'elles vont recommander aux investisseurs (beaucoup de CEO sont à la merci de ces agences). - Un coût trop élevé pour atteindre les investisseurs via les Proxy Solicitors, ou le système de TPI (seule technologie disponible datant des années 90s) - En l'absence de lien direct, les sociétés n'ont pas la main sur leur actionnariat et avancent le plus souvent à tâtons. Ce qui ne leur permet pas d'entretenir des relations durables et de qualité avec leurs actionnaires. Problématique pour les investisseurs : - Coût élevé pour internaliser cette activité. Ce qui rend cette alternative envisageable u |
| La concurrence : Deux agences se partagent 95% du marché due à une très forte barrière à l'entrée (pour être compétitif, il faut pouvoir couvrir une bonne partie des 44k sociétés cotées dans le monde). En l'absence d'une sérieuse concurrence qui améliorerait la qualité des analyses, les investisseurs doivent se contenter de rapports produits le plus souvent par des stagiaires et des saisonniers dont les compétences d'analyse ne sont pas à la hauteur des enjeux (cela pénalise également les sociétés quand l'analyse se relève inexacte alors qu'elle risque d'être suivie par les investisseurs). La seule startup (iiWidsom) qui aurait pu nous concurrencer sur le marché a été rachetée par la plus grande agence de conseil en vote (ISS). Vous vous en doutez, leur activité n'a pas été poursuivie par l'acquéreur puisqu'il s'agissait d'une stratégie de la part d'ISS pour faire disparaître les business qui menacent leur activité d'intermédiaire. |
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